Pourquoi graphiquer ?

Ou le problème de l'évaluation rapide des unités d'oeuvre




Chiffrage 'à la louche'...

 

C'est une question légitime pour qui cherche à chiffrer, à des fins d'étude, une offre de transport voyageur. Dans ce cas, il n'y a pas besoin d'autant de précision qu'une offre en production; certains détails (conditions de travail, organisation de l'exploitation,...) peuvent d'ailleurs ne pas être connus. Pourquoi alors ne pas se contenter d'ajouter les km et les heures dans Excel ?

Effet de seuil

 

Le problème avec cette approche est que la conception d'une offre de transport est soumise à des 'effets de seuil'. Une variation même minime des hypothèses de départ (fréquence, temps de parcours, battement...) peut conduire à ajouter une voiture supplémentaire (et donc des agents de conduite) pour couvrir le service, et donc d'en augmenter significativement le coût.

Optimisation réaliste

 

Les opérations de 'graphicage' (conception des horaires et mouvements des voitures) et 'd'habillage' (affectation des agents de conduite) permettent de quantifier précisément les ressources par rapport au niveau de service attendu. Le savoir-faire du 'graphiqueur' permet l'optimisation selon plusieurs axes (meilleure offre à moyens constants, multiligne, recherche de gain d'une voiture, minimisation des HLP, battements, temps improductifs...), tout en gardant à l'esprit les contraintes réelles d'exploitation pour ne pas proposer une offre irréalisable en production.

Le vrai coût d'une offre

 

Graphiquer, c'est l'assurance d'avoir le service maximum rendu aux voyageurs pour un coût connu, avec une mise en production réaliste. Les collectivités ne s'y trompent pas, et sont de plus en plus nombreuses à demander aux candidats les graphiques et services de leur réponse à appel d'offre.



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